
- Organisation:
- Géosciences Rennes
- Address:
-
Bât.15 campus Beaulieu
Université de Rennes 1
- Localité:
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RENNES 35042
France
Adresse courriel : marc [dot] jolivet [at] univ-rennes [dot] fr
Téléphone : +33 223236746
Numéro de bureau : Bât. 15, P120
Responsabilités
Responsable du Département Dynamiques Continentale et Environnementale
Edition Scientifique
- Associated Editor pour Tectonics
- Member of the editorial board for Journal of Asian Earth Sciences, Geosciences et Geodynamics and Tectonophysics.
OSU Rennes
- Co-responsable de la spécialité Sciences de la Terre du Master Sciences de la Terre et de l’environnement (2013 - 2017).
- Responsable scientifique de la Plateforme Technologique de Datation CONDATE de l’OSU Rennes (2010 - 2013).
Géosciences Rennes
- Responsable de l'équipe "Système endoréïque" (2021 - 2022)
- Directeur adjoint de Géosciences Rennes (2017 - 2019)
- Co-responsable du service de thermochronologie traces de fission (2010 - 2017).
Cursus
2009 Habilitation à Diriger des Recherches de l’Université Montpellier 2. "Héritage tectonique, héritage topographique : les apports de la thermochronologie basse température à l’analyse des orogènes".
2001-2002 Chercheur "Post Doc" à l’Université de Glasgow (U.K.). Projet CRUST "Constraining Regional Uplift, Sedimentation and Thermochronology". PI. P. Bishop.
1997-2000 Thèse de l’Université Montpellier 2. "Cinématique des déformations au Nord Tibet : thermochronologie traces de fission, modélisation analogique et étude de terrain". Directeur : M. Brunel
Projets de Recherche
Le projet OKAVANGO : Tectonic, climate and biology of the Okavango Delta
Un projet du GDR-Rift, porté par M. Jolivet, O.Dauteuil (Géosciences Rennes) et S. Corgne (LETG, Rennes).
Le contexte:
Le delta de l'Okavango est le deuxième plus grand delta intérieur au monde après le delta central du Niger. Situé dans le nord du Botswana, les ressources naturelles du delta de l'Okavango soutiennent une importante industrie du tourisme et une grande partie de la population locale. Le delta est l'un des principales zones humides du monde, fortement dépendante des cycles hydrologiques annuels d'un bassin versant couvrant trois pays (Angola, Namibie et Botswana), influencé par le changement climatique.
L'Okavango est actuellement un système endoréique : chaque année, environ 11 000 km³ d'eau irriguent 15 000 km² de désert. L'eau du delta, provenant des montagnes angolaises, est pure car elle traverse un système complexe d'aquifères sableux et de nombreuses îles, où elle s'évapore, laissant d'énormes quantités de sel. Le fonctionnement de ce filtre naturel massif et très efficace est mal compris. Les eaux inondent chaque année la région jusqu'à une hauteur de 1 ou 2 m, au milieu de l'été austral, puis six mois plus tard dans le sud (mai-juin) en raison de la vitesse d'écoulement et de la distance. Malgré le caractère unique de cet écosystème et l'importance économique de ses ressources en eau, l'évolution géologique et hydrologique à long terme du delta de l'Okavango est mal comprise. La géométrie 3D du delta, son âge (estimé entre 12 000 ans et 2 millions d'années), sa structure hydrogéologique et l'évolution de sa morphologie de surface (en réponse aux contraintes hydrologiques, tectoniques et climatiques) sont encore inconnus.
Les objectifs:
Ce projet, est soutenu par une International Emerging Action du CNRS, et une allocation doctorale de l'Université Rennes 1. Il fait suite au projet Tellus-Rift, dont l'objectif principal était de cartographier la structure tectonique du delta et de montrer sa déformation actuelle à l'aide de données GPS. Ces données ont mis en évidence la déformation du delta liée à l'activité tectonique sur les principales failles ainsi que les crues annuelles du fleuve. Les premiers résultats permettent de déterminer la présence, notamment au sud du delta, de zones soulevées, soumises à un assèchement progressif et, à l'inverse, au nord, de zones en affaissement provoquant un déplacement des zones inondées vers le nord-est. Dans la partie centrale, les données GPS, complétées par les données gravimétriques, semblent indiquer un affaissement potentiellement lié au stockage de l'eau dans un aquifère profond, qui reste à déterminer.