Des chercheurs rennais, écologues, géochimistes, sociologues, mais aussi économistes, participent à un projet européen, Cpes (Channel Payments for Ecosystem Services), qui vise à tester une nouvelle méthode pour encourager des pratiques agricoles moins polluantes : les paiements pour services écosystémiques (Pse).
Concrètement, des acteurs privés (structures de tourisme, exploitants d’eau potable...) désireux de profiter localement d’une eau de qualité rémunéreraient directement les agriculteurs pour qu’ils diminuent les apports d’intrants (principalement de phosphore et d’azote), à des niveaux allant au-delà des contraintes réglementaires actuelles. « Le paiement des services écosystémiques est encore controversé, explique Gérard Gruau, géochimiste à Géosciences Rennes (Osur), qui participe au projet. Certains estiment que l’environnement ne doit pas être marchandé. D’un autre côté, donner une valeur à l’environnement peut responsabiliser les acteurs. »
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