Les 15 doctorants du projet ITN S2S-Future et 15 partenaires européens académiques et industriels seront en Namibie du 5 au 20 mai pour une formation sur les approches "source-to-sink" (S2S). Pour rappel, le projet "S2S-Future", « Signal propagation in source-to-sink for the future of Earth ressources and energies » est coordonné par François Guillocheau et Cécile Robin, enseignants-chercheurs à l'Université de Rennes et au laboratoire Géosciences Rennes (CNRS/UnivRennes1), membre de l'Observatoire des sciences de l'Univers de Rennes (OSUR).
L'objectif de ce voyage de formation de deux semaines en Namibie, intitulé "Inside Africa", est de former 15 doctorants aux sciences de la Terre et de l'environnement et, plus particulièrement, à la dynamique de la surface terrestre, en reliant (1) les processus d'érosion et la production de sédiments (source) et (2) le transport jusqu'à leur dépôt final (puits). Ces études, menées à l'échelle d'un bassin versant ou d'un continent, sont connues sous le nom d'approches "source-to-sink".
La Namibie est un lieu unique pour la formation de doctorants dans le domaine des approches source-puits en raison de ses caractéristiques distinctives.
Nous nous concentrerons notamment sur trois aspects :
1. Les systèmes S2S alluviaux du fleuve Orange et les systèmes S2S diamantifères (Sperrgebiet) ;
2. Les systèmes S2S éoliens à travers une comparaison entre les systèmes modernes du Namib et les deux systèmes fossiles du Miocène (Namib) et du Crétacé inférieur (Twyfelfontein) ;
3. La croissance du relief anorogénique (escarpement, plaines et plateaux) en réponse à une glaciation (période glaciaire du Paléozoïque supérieur), à une ouverture océanique (Grande province ignée de Parana-Etendeka) et à un soulèvement contrôlé par le manteau (Plateau d'Afrique australe).
Nous nous pencherons également brièvement sur la rivière moderne et hyperaride Kuiseb (fréquence des inondations, transport des sédiments).