Ad HALstra, Qu’est-ce que c’est ?
Le nom de ce projet INSU vient de la devise de l'Observatoire de Paris-PSL, l'un des porteurs du projet : "Sicut itur ad astra" : C'est ainsi qu'on atteint les étoiles.
Ad HALstra est un outil mis en place pour répondre à une demande : mieux référencer dans l’archive ouverte nationale HAL les publications des observatoires des sciences de l’Univers (CNRS/Institut National des Sciences de l'Univers), présentes dans la base de donnée de la NASA, ADS, vers l'archive nationale en ligne HAL. S’y trouvent en particulier les publications de l’American Geophysical Union (AGU) comme les congrès « Fall Meeting », et les revues Tectonics, JGR, GRL, … L’objectif est également d’améliorer la qualité des métadonnées, notamment les affiliations des auteurs français.
Le projet, financé par l’INSU, a été mené l’Observatoire de Paris-PSL, le Centre de données astronomique de Strasbourg, l’Observatoire des Sciences de l’Univers du Centre Val de Loire et Géosciences Rennes pour l’Observatoire de Rennes.
Comment ça marche ?
Une application informatique a été développée par Alain Courgey et l’équipe de la bibliothèque de l'Observatoire de Paris-PSL, sous la forme d’une interface web permettant des imports de notices dans HAL, à partir de la base ADS, accessible par le lien : https://adhalstra.obspm.fr/.
Une table de correspondances entre les affiliations d’auteurs français dans ADS et les identifiants structures présentes dans HAL a été établie afin de garantir un référencement de qualité.
Des requêtes ont été créées pour chaque Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) ainsi que pour chaque laboratoire associé à l’INSU. Elles vont permettre d’interroger la base ADS et exporter des notices.
Une fois obtenue sa liste des publications, le chercheur va pouvoir, sur le site AdHalstra, générer le fichier au format souhaité. Ad HALstra les importera directement dans l’archive en ligne HAL. Sans créer de doublon.
Ce projet s’inscrit donc pleinement dans la démarche actuelle de science ouverte. Il répond au besoin de simplification et d’accélération de référencement et de dépôt d’articles dans HAL, sans que cela ne fasse peser plus de charge de travail. Chaque auteur disposant d’un compte HAL pourra ainsi récupérer ses notices et les verser dans HAL. Les personnels de la bibliothèque à l’Observatoire de Paris-PSL et les documentalistes des OSU, déjà en charge des archives ouvertes, notamment à la bibliothèque de Géosciences Rennes, pourront prendre en charge le contrôle qualité.
Ce sont donc 6000 chercheurs de la communauté INSU qui peuvent bénéficier d’Ad Halstra qui viendra enrichir les plus de 64 000 notices de publications déjà présentes dans HAL.